Étant depuis l’enfance une grande amatrice de lecture et d’ouvrages en tous genres, c’est dans un roman jeunesse de mon adolescence que je découvris, pour la première fois, les métiers de « relieur » et de « restaurateur de livres anciens ».
L’idée de travailler dans le domaine du livre reste dans ma tête lors de mon entrée au lycée en 2005, où je suis un cursus Littéraire agrémenté d’enseignements artistiques. La terminale approchant, se posait l’éternelle question de tous lycéens : Et après le bac ?
C’est à ce moment-là que l’idée du métier de « relieur » refit surface.
Après m’être renseignée sur les différents moyens de me former à ce métier ainsi qu’une journée d’observation chez un relieur de Clermont-Ferrand, je prends la décision de rejoindre le Lycée Tolbiac, à Paris, pour intégrer une classe préparant au CAP « Reliure/Dorure » post-bac .
Le CAP en poche, je reste deux ans supplémentaires pour parfaire ma formation et obtenir le Brevet des Métiers d’Art Reliure/Dorure, dans le même lycée. Lors des deux années de mon BMA, j’ai eu la chance de pouvoir effectuer un stage de trois semaines en Autriche, à Innsbruck : Buchbinderei Sanders, ainsi qu’un stage de six semaines aux Archives Nationales de France sur le site de la rue des Franc Bourgeois à Paris. Ces stages furent très enrichissants, professionnellement et humainement parlant.
Après mes études parisiennes et quelques pérégrinations, je pars pour Arras à l’atelier A2R, où je travaille neuf mois, à cheval sur les années 2014/2015. Après le Nord, direction l’Ile de Ré où je rejoignis l’équipe de l’Atelier Quillet pour deux ans avant de finalement revenir aux sources… en Auvergne.
Dans chacun de ces ateliers, j’ai eu la chance de travailler avec des collègues formidables qui m’ont appris techniques et savoirs et m’ont donné confiance en mes mains.
Pause Reliure est né fin 2012, après mon BMA. Ce projet, d’abord axé sur la création de carnets, me permettait de garder un côté créatif.
En 2017, à la suite de mon départ de l’Atelier Quillet, Pause Reliure mute pour me permettre d’allier Reliure et Carnets. Je décide, avec détermination et optimisme, de tenter l’aventure d’ouvrir mon propre atelier. La question « quel statut prendre » se posa, et après moultes recherches, je fus accueillis par Appuy Créateurs, une SCOP auvergnate, accompagnatrice de projets. C’est donc à travers elle qu’est né officiellement Pause Reliure et que je peux vous offrir mon savoir-faire pour vos projets.